jueves, 20 de marzo de 2008

jueves, 14 de febrero de 2008

des griots 2º

Des griots d’Afrique au hip hop – Sons échos et résonnances de l’océan (II)

Prof. Fabio Sambartolomeo

Traduction : Guy Everard Mbarga

En début d’année, j‘ai eu l’agréable surprise que la première partie de cet article se trouvait déjà publiée en France sur Afrikblog du frère africain Guy Mbarga. Cela m’a encouragé à éditer cette deuxième partie qui se propose d’aller en profondeur sur d’autres aspects qui continuent de mettre en évidence la présence afro dans des courants populaires comme le Hip Hop.


Peut-être que la forme musicale présentée par l’héritier du Jazz serait un bon point de départ. Le système question-réponse, si évident dans la musique traditionnelle africaine semble être présent dans les improvisations des poètes du rap. En Afrique de l’ouest, les troubadours (Griots) étaient les gardiens de l’histoire culturelle. Leur folklore de chanson parlée donna naissance aux arts verbaux aux États-Unis. Ces troubadours présentaient une oraison que la communauté répétait en chœur (système de l’antiphonie).

Dans le hip-hop, chaque mesure est envisagée comme une réponse qui trouve sa réponse dans la mesure suivante.

On trouve un autre exemple significatif dans la musique sacrée du Candomble, l’Abacuà, et d’autres expressions religieuses afro-américaines.

Alors que j’examinais du matériel de terrain et des archives audio pour le séminaire, j’ai trouvé quelques aires musicales de cumbias et de caderonas qui présentaient tellement de résonnances originaires qu’elles rappelaient les côtes de l’ancien Kétou (Nigeria, Bénin, Togo actuels). Je n’ai pas pu m’empêcher de sourire…

Comme on l’a déjà vu plus haut, il est possible d’aller dépister les origines du hip-hop dans les tambours et les chants de griots de la côte ouest Africaine. La musique parlée est arrivée avec les embarcations emplies d’hommes et de femmes séquestrés des siècles auparavant. Le rap, comme le fut également le worksong, appartient à cette catégorie, et ce n’est pas fortuit. La culture yoruba a eu une grande incidence en Amérique, et précisément sa langue, comme d’autres originaires de l’Afrique, c’est une langue à tons.

C’est justement le fait musical qui définit significativement les concepts. Un même mot prononcé à diverses hauteurs peut des fois catégoriquement en changer le sens. Les accents fonctionnent avec une relation avec le 3e degré en mineur et dans certains cas l’intervalle entre les accents est pentatonique.

Ainsi, le rap, en tant que musique parlée a un fort héritage musical qui évoque le langage même de la culture yoruba.

Un autre paramètre de la musique qui unit les deux rives de l’Atlantique est la fonctionnalité. Dans les cultures originaires de l’Afrique subsaharienne, la musique fonctionne comme langage humain. C’est-à-dire qu’il n’est pas nécessaire d’être musicien, ni de montrer de grandes habiletés dans l’exécution d’un instrument sophistiqué. Storm Roberts indique dans son livre “La música negra afroamericana” qu’une fois, un homme rentra d’un long voyage pour retrouver sa famille et dans la partie la plus passionnante de son récit (de voyage) il se mit à chanter. Le but de la musique est plus éthique qu’esthétique.

L’important semblerait être la participation communautaire, le langage musical fonctionne comme un véritable lien social. Il y a une musique spécifique pour le travail de la terre, une autre pour le mariage, une pour chanter la tombée de la nuit, et encore une autre pour recevoir le jour. Pour chaque événement de la vie, il y a une chanson.

Une chanson est attribuée à chacun à sa naissance. Cette chanson se répète à chaque moment important de sa vie. Si cette personne fait une faute grave, toute la communauté se réunit pour lui chanter sa chanson personnelle et ainsi lui rendre sa bonté originelle. Cette fonctionnalité holistique semble être présente dans le genre néoafricain. Dans le Hip Hop, la musique fonctionne également comme une forme de communication sociale, que ce soit pour communiquer une revendication sociale comme pour faire face aux adversités. Il n’importe pas tant que le MC chante de façon très juste, mais beaucoup plus qu’il soutienne l’idiosyncrasie de cette culture populaire qui chaque jour fait de plus en plus incursion dans le monde globalisé.


Pour conclure ces réflexions que nous essayerons d’approfondir, on peut penser que l’idée du fait communautaire est également un paramètre commun aux deux cultures. La tradition du Griot est héritée et l’idée de la famille est en général si forte que dans certaines nations traditionnelles, le mot pour nommer la communauté est le même que pour dire “moi”: Emi. Cette idée du fait communautaire se présente d’une manière très significative dans les “familles” du rap, elles ont leurs hiérarchies qui s’affichent avec une bijouterie prodigieuse, des cérémonies initiatiques, et dans certains cas se manifeste par des accords d’amitié entre bandes. La participation communautaire s’avère fondamentale non seulement pour le système de l’antiphonie de la musique yoruba, mais elle est également la pierre centrale du Hip Hop - héritier du Jazz - dont l’ancêtre se trouve sur la côte ouest de l’Afrique subsaharienne.

http://sonidosecosyresonanciasdeloceano.blogspot.com/2008/01/de-los-griots-al-hip-hop-2-parte.html

gm

des griots

Des griots d’Afrique au hip hop – Sons, échos et résonnances de l’océan

Prof. Fabio Sambartolomeo

Traduction : Guy Everard Mbarga



J'ai été surpris cette année par l'énorme accueil reçu par le séminaire d'appréciation de la musique afroaméricaine “Sonidos ecos y resonancias del océano”, que nous avons présenté-présentons les 12, 19 et 26 octobre au siège du Centre Culturel Paco Urondo, dépendant de l’UBA. Nous essayons de mettre en évidence une fois de plus, la présence de la culture traditionnelle de la côte occidentale de l'Afrique subsaharienne dans les différents genres de la musique populaire latinoaméricaine.


Il y a déjà quelques années que j'observe avec étonnement la grande avancée de ce qu'on appelle le Hip Hop dans la culture occidentale. Ce genre, en plus de pénétrer chaque fois plus dans presque tous les styles de la musique populaire possède une présence africaine évidente en plus des caractéristiques qui la rapprochent du paradigme de la musique d'origine.

Nous nous arrêterons maintenant pour analyser ces qualités qui font du Hip-hop un fidèle reflet qui unit les deux marges de l'Atlantique. Les cultures d’origine possèdent certains aspects qui les éloignent d'une certaine manière de la culture occidentale moderne. En premier lieu, on pourrait citer le phénomène de la non-fragmentation de la culture africaine traditionnelle. Cette non-fragmentation se fait évidente dans le fait que lors de l'événement culturel afro, l'art, la science, la religion et d'autres aspects de la vie se présentent comme une seule expression, un mouvement dans lequel la musique par exemple se trouve intimement liée à d'autres aspects de la vie.

Cela semble également être le cas du hip-hop, qui loin d'être un genre musical à la mode se présente comme un style de vie dans lequel la musique, la danse, les costumes, l'art du graffiti, l'idéologie et même l'attitude face au monde interagissent et appartiennent à un grand état de l'être.

Depuis les lointaines côtes de l'Afrique de l'Ouest jusqu'aux poètes du Bronx, l'improvisation est une ressource récurrente. Pilier dans le jazz, le hip-hop en tant que fidèle héritier appuie également sa colonne vertébrale sur les vers improvisés.

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KOOL HERC

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AFRIKA BAMBAATAA

Les origines du hip-hop remontent à 1973. Déjà à l’époque, un adolescent noir du nom d’Afrika Bambaataa inondait le Bronx River de ses improvisations réalisées sur sa console. Un jeune jamaïcain, Kool DJ Herc, à l'est du Bronx en faisait de même. Grandmaster Flash, un génie de la console gagnait de la notoriété plusieurs kilomètres plus loin dans le sud. Tous basaient leur art sur l'improvisation réalisée sur différentes expériences sonores, presque toujours sur un tourne disque avec une console qui reproduisait un fois et une autre fois un refrain en vogue à l’époque en guise de pédale. C’est justement à un maitre de cérémonie (mc) du nom de Lovebug Starsky que l’on attribue le terme hip-hop qui semble être la partie d’une improvisation vocale.

On retrouve donc l’improvisation, non seulement comme colonne vertébrale du genre, mais également comme une claire évidence de son lignage africain.

Les bateaux négriers menés en Amérique ne transportèrent pas que des personnes et de la douleur. Nous avons déjà fait référence à la non-fragmentation ; et justement, le fait musical et fondamentalement le fait rythmique ne faisait pas partie d’autre chose que la vie même. Et plus encore, les corps des personnes. La musique de l’Afrique de l’Ouest nous montre que la rythmique n’appartient pas seulement au tambour, mais fondamentalement au corps même de l’être humain. Le battement des paumes de main, le mouvement du corps, la voix humaine, sont tous dépositaires d’une culture qui a traversé l’océan en se construisant et en se reconstruisant, nous laissant un héritage non seulement musical, mais plus encore, philosophique.

De plus, la polyrythmie est l’habitat naturel des deux cultures. Celle-ci, de même que les applaudissements, les cris, les plaintes, les battements des pieds au sol et la participation du public, ont survécu au passage des siècles sur les deux rives de l’océan.

Dans la musique traditionnelle yoruba on trouve diverses cellules rythmiques superposées, fonctionnant comme de véritables phrases rythmiques. Il ne s’agit pas d’une donnée de faible importance si l’on considère les points de vue déjà dépassés des anthropologues des débuts du siècle qui affirmaient que la musique africaine était pauvre dans sa mélodie. Il est ainsi intéressant de prendre en compte l’élément rythme comme de véritables phrases renfermant un grand concept, non seulement en relation à la polyrythmie mais également à la fonctionnalité de la musique.

Ce grand concept du rythme comme partie du corps de l’homme et par conséquent de sa musique se fait plus évidente dans le hip-hop et dans d’autres cultures héritières du fait africain.

http://www.revistaquilombo.com.ar/revistas/30/q30.htm

Posté par guyzoducamer à 00:51 - Culture - Commentaires [1] - Rétroliens [0] - Permalien [#]

31 décembre 2007

martes, 8 de enero de 2008

De los Griots al Hip Hop

De los griots al hip hop

Sonidos, ecos y resonancias del océano

Este año fui sorprendido por la enorme acogida que tuvo el seminario de apreciación de música afroamericana “Sonidos, ecos y resonancias del océano”. El mismo lo presentamos los días 12, 19 y 26 de octubre en la sede del centro cultural Paco Urondo, dependiente de la UBA. Intentamos evidenciar, una vez más, la presencia de la cultura tradicional de la costa occidental del África subsahariana en los distintos géneros de la música popular latinoamericana. Hace algunos años ya que observo con asombro el gran avance del llamado Hip Hop en la cultura occidental.

Este género, además de adentrarse cada vez más en casi todos los estilos de la música popular, posee una evidente presencia africana además de características que lo acercan al paradigma de cultura originaria.

Nos detendremos ahora a analizar estas cualidades que hacen del Hip-Hop un fiel espejo que une las dos márgenes del atlántico.

Las culturas originarias poseen algunos aspectos que las alejan de algún modo, de la cultura occidental moderna. En primer lugar podríamos citar el fenómeno de la no-fragmentación de la cultura africana tradicional.

Esta no-fragmentación se evidencia en el hecho de que en el evento cultural afro, el arte, la ciencia, la religión y otros aspectos de la vida, se presentan como una única expresión, un movimiento en donde la música, por ejemplo, se encuentra íntimamente ligada a otros aspectos de la vida.

Esto parece suceder también con el hip-hop, que lejos de ser un género musical de moda, se presenta como un estilo de vida en donde la música, la danza, el vestuario, el arte del graffiti, la ideología y hasta la actitud frente al mundo interactúan y pertenecen a un gran estado del ser.

Desde las lejanas costas del África occidental hasta los poetas del Bronx, la improvisación ha sido un recurso recurrente. Pilar en el jazz, el hip-hop como fiel heredero también apoya su columna vertebral en los versos improvisados.

Los orígenes del hip-hop se remontan a 1973. Ya entonces un adolescente negro llamado Afrika Bambaataa inundaba el Bronx River con improvisaciones realizadas sobre su consola. También un muchacho jamaiquino, Kool DJ Herc, en el este del Bronx. Grandmaster Flash, un genio de la consola, ganaba prestigio varios kilómetros al sur. Todos ellos basaban su arte en la improvisación realizada sobre distintas experiencias sonoras, casi siempre sobre una giradiscos con consola que reproducía una y otra vez algún estribillo hitero de la época a modo de pedal base.

Es justamente a un maestro de ceremonias llamado Lovebug Starsky que se le atribuye el término hip-hop, al aparecer este como parte de una impro vocal.

Encontramos entonces a la improvisación, no solo como columna original del género sino como clara evidencia de su linaje africano.

. Los barcos negreros traídos a América no sólo trajeron personas y dolor.

Ya nos referimos anteriormente al fenómeno de la no-fragmentación, justamente lo musical y fundamentalmente lo rítmico no estaba en otro sitio que no fuese la vida misma. Y más aún en los cuerpos de las personas. La música del África occidental nos muestra cómo lo rítmico no sólo pertenece al terreno del tambor sino, fundamentalmente, al cuerpo mismo del ser humano.

El batir palmas, el movimiento del cuerpo, la voz humana, depositarios estos de una cultura que atravesó el océano haciéndose y rehaciéndose, dejándonos un legado no sólo musical sino más bien filosófico.

La Polirrítmia además, es hábitat natural de ambas culturas. Esta, al igual que los aplausos, los gritos, los chillidos, los lamentos, los pisotones y la participación de la audiencia, ha sobrevivido al paso de los siglos en las dos márgenes del océano.

En la música tradicional yoruba encontramos varias células rítmicas superpuestas funcionando como verdaderas frases rítmicas. Este no es un dato menor si tomamos en cuenta las posturas ya superadas de los antropólogos de principios de siglo, cuando se aseguraba que la música africana era pobre en su melodía. De modo que es interesante tomar en cuenta a lo rítmico como verdaderas frases que encierran un gran concepto no solo en relación a lo polirrítmico sino a la funcionalidad de la música.

Este gran concepto de lo rítmico como parte del cuerpo del hombre y por lo tanto de su música se evidencia claramente en el hip-hop y en otras culturas herederas de lo afro.

Estas son solo algunas características, que junto con otras tantas, podremos ampliar en encuentros próximos.

Prof. Fabio Sambartolomeo

lunes, 7 de enero de 2008

De los Griots al Hip Hop 2º parte

De los Griots al Hip Hop 2º parte

Sonidos, ecos y resonancias del océano

Prof. Fabio Sambartolomeo

Comenzando el año me encontré con la agradable sorpresa de que la primera parte de este artículo ya estaba en Francia publicada por Áfrikblog del hermano africano Guy Mbarga. Esto me animó a editar esta segunda parte que pretende adentrarse en algunos otros aspectos que continúan evidenciando la presencia afro en géneros populares como el Hip Hop.

Quizás la forma musical que presenta el hijo del Jazz sea un buen punto de partida. El sistema pregunta-respuesta, tan evidente en la música africana tradicional, parece estar muy presente en las improvisaciones de los poetas del rap. En África occidental, los trovadores (Griots) eran los guardianes de la historia cultural. Su Folclor de canción hablada dio pie a las artes verbales en los Estados Unidos. Estos trovadores presentaban una oración que luego la comunidad repetía a modo de coro (sistema antifonal).

En el hip-hop cada compás se plantea como una pregunta que encuentra su respuesta en el compás siguiente.

Otro ejemplo significativo lo encontramos en la música sacra de Candomble, Abacuà y otras expresiones religiosas afroamericanas.

Revisando material de campo y archivos de audio para el seminario, me encontré con algunas cumbias y caderonas que presentaban tantas resonancias originarias que recordaban las costas del antiguo Keto (Nigeria, Benin, Togo actualmente). No pude dejar de sonreír…

Como ya hemos visto anteriormente, es posible rastrear los orígenes del hip-hop en los tambores y cantos de los Griots de la costa oeste del África. La música hablada llegó con los barcos de personas secuestradas, siglos atrás. El rap, como lo fue también el worksong, pertenece a este rango y no es casual. La cultura yoruba fue de gran incidencia en América, y precisamente su lengua, como otras originarias del África, es un idioma tonal. Es justamente lo musical lo que define significativamente los conceptos. Una misma palabra pronunciada en distintas alturas puede a veces cambiar rotundamente el significado. Los acentos funcionan con una relación de 3° menor y en algunos casos el intervalo entre acentos es pentatónico.

De modo que el rap como música hablada tiene una fuerte herencia musical que evoca al lenguaje mismo de la cultura yoruba.

Otro parámetro de la música que une las dos márgenes del Atlántico es la funcionalidad. En las culturas originarias del África subsahariana la música funciona como lenguaje humano. Es decir no hace falta ser músico ni mostrar grandes habilidades en la ejecución de un sofisticado instrumento. Storm Roberts comenta en su libro “La música negra afroamericana” que cierta vez un hombre retornó de un largo viaje para reencontrarse con su familia y en lo más apasionante de su relato comenzó a cantar. El fin de la música es más ético que estético. Lo importante pareciera ser la participación comunitaria, el lenguaje musical funciona como verdadero nexo social. Hay una música específica para trabajar la tierra, una para el matrimonio, una para cantar al atardecer, para recibir el día. Para cada evento de la vida hay una canción. A cada persona le es asignada una canción al nacer, la cual se le repite en cada momento importante de su vida. Si esta persona comete una falta grave, toda la comunidad se reúne para cantarle a esta persona su canción personal y así devolverle su origen bueno. Esta funcionalidad holística parece estar presente en el genero neoafricano. En el Hip Hop la música funciona también como forma de comunicación social, ya sea para comunicar un reclamo social como para enfrentarse con las adversidades. No importa tanto que el MC sea ultra afinado sino más bien que sostenga la idiosincrasia de esta cultura popular que cada día incursiona más y más en el mundo globalizado.

Para cerrar estas reflexiones que intentaremos seguir profundizando, podemos pensar que la idea de lo comunitario es también un parámetro en común de ambas culturas. La tradición Griot se hereda y la idea de familia es en general tan fuerte que en algunas naciones tradicionales la palabra para denominar comunidad es la misma que para decir “yo”: Emi. Esta idea de lo comunitario se presenta de modo muy significativo en las “familias” del rap, tienen sus jerarquías que se ostentan con portentosa bijouterie, ceremonias iniciáticas, y en algunos casos acuerdos de amistad entre bandos. La participación comunitaria resulta fundamental no sólo para el sistema antifonal de la música yoruba sino también es piedra fundamental del Hip Hop, que, hijo del Jazz, encuentra su ancestro en la costa occidental del África subsahariana.